La cascade hurle, sauvage et fière,
Jetant son corps dans l’inconnu.
Comme elle, j’ai tant de fois plongé,
Pensant que chute voulait dire vertu.
Mais le bassin ne fait pas de bruit,
Il attend, profond, sans jugement.
Il m’a appris ce que l’amour construit—
Un abri tendre, patient et vivant.
Avec toi, j’ai désappris la tempête,
Goûtant la paix des eaux dormantes.
Nos silences sont devenus fête,
Nos gestes, des promesses constantes.
Le cycle revient, comme le vent :
Le fracas cède au lent miroir.
Et dans ce va-et-vient constant,
Je trouve enfin mon vrai espoir.
© Susie Stiles-Wolf