Confessions d'une désireuse impertinente

Cherchant un regard, à la réunion d'affaires,

Dans le costume formel, quelque chose d'extraordinaire.

Oh là là, cette cravate, si sensuelle et affriolante,

À chaque fois que je la vois, je ressens une pulsion constante.

 

À la bibliothèque, entre les livres de philosophie,

Mon esprit divague, je suis dans une autre galaxie.

Dans le silence de ces murs, ma pensée coquine,

La respiration forte, dans un lieu si serein.

 

Et puis au supermarché, entre les fruits et légumes,

Mon regard s'égarant, mon cœur qui tambourine.

La courbure d'une banane, la douceur d'une pêche,

Des pensées lubriques, oh, quelle sacrée mèche!

 

Le confessionnal de l'église, un endroit de prière,

Mais moi, je pense à elle, en pleine atmosphère.

Mon désir monte, je suis comme une petite abeille,

Douce révérende mère, pardonnez mon envie réelle.

 

Et même dans la queue, à la poste, un mardi,

Les gens grondent, mais moi, j'ai le visage radieux.

J'imagine des caresses, des baisers interminables,

Et même dans l'attente, je trouve le temps agréable.

 

Voilà donc ma confession, un peu humoristique,

D'un désir déchaîné, toujours optimiste.

C'est la vie, c'est l'amour, dans ses belles facettes,

Dans les lieux les moins attendus, on trouve des pochettes de confettis

 

©Susie Stiles-Wolf