Dans l’aube qui s’éveille, un murmure s’élève,
Ombres dans le cyber espace, l'esprit grève,
Vociférant dans le vide, un chœur sans trêve,
Maudissant l’art classique, leur colère est brève.
Les mots, tels des flèches, lancés sans relâche,
Cœurs fragiles, esprits étroits, dans la mêlée, ils s'attachent,
À leurs vérités aveugles, fermement ils se rattachent,
Mais face à la discussion, leur assurance se détache.
Chaque lever du soleil, une offense à leur vue,
Dans leur monde obscur, la lumière est exclue,
La beauté et la pensée, pour eux, restent inconnues,
Dans leur cocon, ils restent, la réalité reçue.
Ils prêchent la tolérance, mais n'écoutent jamais,
Ferme dans leur croyance, le dialogue est un guet-apens,
Un mot contraire, et les voilà déchaînés,
Leur ouverture d’esprit, un mirage, un semblant.
Mais le monde tourne, imperturbable et vaste,
Les idées, comme les fleuves, continuent leur contrastes,
L’art, la discussion, éternellement vastes,
Malgré les voix fragiles, l'humanité se rassemble, enfin, elle s'encastre.
© Susie Stiles-Wolf
- Author: GeekSusie ( Offline)
- Published: January 28th, 2024 12:51
- Category: Sociopolitical
- Views: 6
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Exquis ces mots
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