Je tenais fort—à l’amour fané,
Aux blessures que le temps n’efface,
Aux mots anciens que j’enchaînais
Dans le silence de mes espaces.
Mais la source, douce sous le courant,
M’a parlé sans voix ni visage :
« Ce n’est pas l’attente qui guérit,
C’est le lâcher-prise, le passage. »
J’ai plongé mes mains dans la clarté,
Laissé couler mes souvenirs,
Le torrent les a emportés
Sans jugement, sans repentir.
Depuis, je vis comme l’eau danse,
Libre et fidèle à l’instant.
Ma femme rit, le vent commence—
Et tout s’efface, doucement.
© Susie Stiles-Wolf
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Author:
GeekSusie (
Offline)
- Published: June 22nd, 2025 08:16
- Category: Reflection
- Views: 1
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