J’ai tiré, longtemps, contre le bois,
pensant que c’était ainsi que l’on prouvait sa force.
Refuser, résister, crier ma voix —
mais le joug restait, et moi, plus lasse que féroce.
Je croyais que la liberté se trouvait dans l’arrachement,
dans le rejet des chaînes, dans la fuite des attentes.
Mais j’ai appris que le vrai apaisement
vient parfois dans l’acceptation lente
de ce que l’on porte et de ce qu’on aime.
Ma vie avec elle, ce n’est pas un champ libre,
c’est une terre qu’on laboure à deux,
où chaque sillon demande équilibre,
et chaque silence peut être un vœu.
Le monde aussi a tenté de me courber —
avec ses jugements, ses regards durs.
Mais au lieu de fuir ou de me cacher,
j’ai appris à marcher avec mes blessures,
à les laisser fleurir en confiance.
Le joug ne m’écrase plus, il m’enseigne.
Il me rappelle que la paix ne vient pas
de l’absence de poids, mais de la manière
dont on le porte, tête haute, cœur bas
et enraciné dans l’amour vrai.
© Susie Stiles-Wolf
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Author:
GeekSusie (
Offline)
- Published: July 7th, 2025 16:56
- Category: Reflection
- Views: 6
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